Mycose sur le gland : Causes, symptôme et traitement

janvier 19, 2021

Souvent présente chez les femmes, la mycose génitale peut également être diagnostiquée chez l’homme. Bien que bénigne dans la plupart des cas, cette infection peut toutefois provoquer des symptômes désagréables s’il n’est pas correctement prise en charge. Alors, quelles en sont les causes ? Existe-t-il un traitement contre la mycose du gland ? Les réponses à ces interrogations dans la suite de cette rédaction.

D’où vient la mycose du gland ?

À l’origine de la mycose du gland, il y a un groupe complexe et hétérogène de champignons connus sous le nom de « Candida Albicans ». Il s’agit d’un champignon microscopique naturellement présent sur les muqueuses génitales et digestives. De très faible quantité et généralement inoffensif, ce champignon peut toutefois se mettre à proliférer, lorsque l’organisme présente des conditions favorables.

Les modes de transmission

Les relations sexuelles non protégées avec un(e) partenaire déjà contaminé(e), peuvent être à l’origine de la mycose du gland. Il s’agit dans ce cas, d’un « balanoposthite post-coïtale ». Il arrive quelques fois également que la contamination soit endogène. Cela signifie que l’homme a été contaminé avec ses propres champignons.

Les facteurs de risques

Les facteurs susceptibles de provoquer cette infection sont très nombreux. Dans la plupart des cas, la mycose du gland est généralement causée par :

  • Une mauvaise hygiène intime pouvant provoquer une irritation de la muqueuse sexuelle.
  • Une absence de toilette soignée, après les rapports sexuels non protégés.
  • L’utilisation de produits de toilette susceptibles de provoquer une allergie.
  • Certains traitements sous antibiotiques.
  • Des maladies comme le diabète.
  • Une fragilité du système immunitaire (VIH, cancer, etc.)

Le stress, ainsi qu’une alimentation déséquilibrée (pauvres en vitamines ou trop riche en gras et en sucre) sont des facteurs qui favorisent également la prolifération des champignons Candida Albicans. Par ailleurs, soulignons que les hommes non circoncis ayant un prépuce un peu long, ou souffrant de phimosis (prépuce difficile à décalotter), ont plus de chance de développer une mycose du gland.

Les différents symptômes de la mycose du gland

La mycose du gland se manifeste généralement par une inflammation du gland, plus connue sous le nom de « balanite ». L’inflammation peut également atteindre le sillon balano-préputial et l’anneau préputial. Cette inflammation se traduit par divers symptômes qui varient en fonction des individus et du degré de contamination. On peut ainsi constater :

  • La présence de petites vésicules ou pustules à contenu blanc, sur toute la périphérie du sillon balano-préputial.
  • Une inflammation du scrotum et de l’aine, notamment chez les sujets en surpoids.
  • Des démangeaisons accompagnées parfois de picotements et des sensations de cuisson au niveau du gland.
  • Une tuméfaction (gonflement) de l’anneau préputial, éventuellement accompagnée de rougeur et de chaleur, rendant difficile l’ouverture du prépuce (phimosis).
  • Une sensation de brûlure plus ou moins grande, lors de la miction.

Dans quelques rares cas, on peut également assister à un écoulement anormal, en dehors de la miction et des relations sexuelles.

Comment soigner la mycose du gland ?

Bien que faisant partie des infections bénignes, la mycose du gland peut toutefois conduire à de graves conséquences. Raison pour laquelle il est important de le traiter avec une grande attention. Le premier réflexe à adopter dès l’apparition des symptômes est de prendre un rendez-vous avec un dermatologue ou un médecin généraliste. Seules ces deux personnes sont habilitées à poser un diagnostic clinique fiable, et à mettre en place un traitement efficace.

Les différents traitements

L’utilisation de crème anti-fongique ou de crème à base de cortisone est généralement recommandée pour traiter la mycose du gland. Le traitement par voie orale peut dans certains cas, être envisagé. Dans ces situations, le médecin peut prescrire des médicaments anti-mycosiques ou anti-fongiques. Pendant la durée du traitement, il est conseillé d’utiliser un savon surgras pour les toilettes intimes, suivi d’un rinçage appliqué.

Prévention de la mycose du gland

L’une des méthodes les plus performantes pour prévenir la mycose du gland est d’éviter tous facteurs de risques. Il est donc recommandé d’avoir une bonne hygiène intime, notamment par l’utilisation de produits de toilette doux. Plus précisément, l’utilisation des produits à pH neutre est spécialement conseillée. L’humidité étant également un facteur de risque, il est conseillé de ne pas trop se laver au cours d’une même journée. N’oubliez pas aussi de bien sécher vos parties intimes après la toilette, tout en prenant soin de ne pas irriter le gland.

Veillez également à adopter une alimentation équilibrée et des mesures d’hygiène strictes. Évitez de porter des sous-vêtements trop serrés ou synthétiques, pour ne pas trop transpirer. Enfin, l’utilisation d’un préservatif au cours des rapports sexuels est aussi vivement recommandée. Dans les cas extrêmes comme la mycose du gland chronique, une circoncision peut être une alternative.

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